Si vous ou vos enfants avez rencontré des difficultés à l'occasion du programme d'éducation sexuelle à l'école, vous pouvez transmettre vos témoignages sur la page contact. Nous ne manquerons pas de les afficher ici moyennant votre accord.
Dans le cas où certains seraient prêts à porter le témoignage lors d'actions de justice, vous pouvez également le mentionner en accompagnant de votre N° NISS. Notre collectif est prêt à vous soutenir et faire entendre votre voix si nécessaire au cas où toute autre possibilité échouerait.
Nous pouvons dès lors relayer ceux qui ont été publiés par le groupe de professionnels associés au Pr M Berger.
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Témoignages
1.
Bonjour, je suis maman de 4 enfants ayant entre 11 et 2 ans. Depuis quelques mois (plus spécifiquement depuis la publication de cette pétition: https://www.lalibre.be/debats/opinions/2022/12/13/non-a-lhypersexualisation-de-nos-enfants-653B6VFIFRFFVAPCK4OOWGOLOQ/), je m'inquiète de ce fameux guide EVRAS et des diverses "animations" relative à l'éducation affective et sexuelle, dans les écoles. Mes enfants sont scolarisés dans une petite école de village. Alors que la communication est d'ordinaire très bonne et transparente avec les institutrices, j'ai appris au mois de février que mon fils aîné, alors âgé de 10 ans (5è primaire), était allé voir un spectacle, au mois de janvier, sur le thème du consentement, sans que je n'en ai été avertie au préalable. (http://www.compagnie3637.be/spectacles/cest-ta-vie/). Après en avoir discuté avec l'institutrice, j'ai appris qu'une animation sur le même sujet avait déjà eu lieu en classe, par la compagnie 3637. J'ai ensuite partagé aux enseignantes mes inquiétudes par rapport à tout ce qui concerne l'éducation affective et sexuelle à l'école, notamment en leur parlant du guide EVRAS, dont elles n'avaient pas eu connaissance. J'ai appris qu'une animation réalisée par le centre PMS était prévue dans les prochains mois pour la classe de 5e-6e primaire. J'ai donc contacté le centre PMS dont dépend l'école et j'ai pu avoir en ligne l'infirmière qui réalise cette animation depuis déjà de nombreuses années. Elle m'a dit qu'elle couvrait une soixantaine d'écoles. L'animation se passe en 2 temps: lors de sa première visite, l'infirmière fait visionner 2 dessins animés aux enfants. J'ai pu trouver l'un des deux sur youtube (https://www.youtube.com/watch?v=MUfQea1T1Z8). Suite à cela, l'infirmière récolte les questions que les enfants ont écrites sur une feuille, de façon anonyme. Quelques jours plus tard, elle revient pour un échange avec les enfants et pour répondre aux questions qui avaient été écrites. L'institutrice ne peut pas rester en classe pendant son passage, l'infirmière doit rester seule avec les élèves. J'ai alors proposé une alternative aux enseignantes: inviter plutôt une personne formée TEENSTAR pour aborder ce sujet, sachant qu'il n'est pas obligatoire de faire appel au PMS. Elles n'ont pas jugé cela utile, et j'ai donc refusé que mon fils participe à l'animation PMS, ce qui a été accepté. L'animation a donc eu lieu, sans que les autres parents aient été mis au courant. Les enfants sont rentrés chez eux avec un petit fascicule (https://www.mc.be/la-mc/conseil-aide/infor-sante/thematique/puberte-contraception) que je me suis procuré et dont les dessins et les explications laissent à désirer... Le jour qui a suivi le deuxième passage de l'infirmière, la maman d'une élève de 6è primaire a interpelé l'institutrice, affolée de ce que sa fille lui avait demandé en rentrant de l'école, à savoir: - Maman, toi aussi tu te masturbes? - Est-ce que quand papa a une érection, ca va plutôt vers la gauche ou vers la droite? .... Cela laisse supposer ce qui a été dit lors de cette "animation". L'institutrice était sans voix, et m'a demandé de prendre contact avec cette maman afin que j'aille interpeler avec elle la direction, ce que je compte bien faire.
2.
Je suis maman de 4 enfants (10, 8, 4 ans et 4 mois) et enseignante dans le secondaire inférieur. Dans l'établissement bruxellois où je travaille, une de mes collègues amies m'a relaté un incident lors d'une séance EVRAS dans une de ses classes de 4ème secondaire (séance à huis clos; aucun personnel de l'établissement n'était autorisé à y participer) où la personne qui présentait a montré sa poitrine aux élèves, ce qui les a bien évidemment choqués. Je n'imagine pas ce qui peut se passer en primaire et/ou maternelle, ce qui peut être mis dans la tête de nos enfants. Je voudrais participer d'une manière ou d'une autre aux actions proposées. Je pense qu'il est grand temps d'informer les parents qui, pour la plupart, ne savent pas ce qu'il se passe à l'école.
3.
Je suis maman d'un garçon de 9 ans. Le mouvement LGTBQIA+ sont venus lire une histoire sur le théorie des genres. Aucun parents n'a été prévenu. Je suis la seule qui semble choquée par cela. J'ai écrit au directeur, à l'institutrice et au PMS, la réponse étant que je fais beaucoup de bruits pour pas grand chose et que c'est soutenu par la région flamande.
4.
Témoignage d'un parent ayant créé un collectif pour la transparence de l'EVRAS et recueilli les réactions des enfants de cette école:
Voilà quelques témoignages recueillis depuis 10 jours lors des sessions EVRAS tenues à huis clos sans contrôle de l’établissement, notamment dans les classes P4 et P5 :
- fille de 9 ans « j’ai trouvé ça dégoutant, je n’ai rien compris aux règles et on nous a pas dit à quoi ça servait »
- fille de 9 ans « j’étais dégoutée par comment faire des bébés, je ne veux plus en parler avec les parents »,
- garçon 9 ans « c’était une histoire pas intéressante, du coup je ne me souviens pas de ce que c’était mais ça avait l’air d’être très important pour les animateurs »
- fille 9 ans « c’est dégueulasse et toutes mes copines étaient d’accord. On a parlé de serviettes hygiéniques réutilisables et qu’il faut laver soi-même et on nous en a montré une »
- garçon 10 ans « Maman tu crois que je suis quel grade de l’érection et tu crois que j’ai déjà eu le slip cartonné »,
- garçon de 11 ans « il y avait beaucoup de détails que je ne comprenais pas, pas d’explication, heureusement mes parents m’ont expliqué que le sida c’était pas comme le coronavirus »
- fille de 11 ans « on a fait des séparations entre ceux qui se sentent filles et ceux qui se sentent garçons »,
- garçon 11 ans « à la fin de la séance, on a retrouvé les filles et l’animateur nous a demandé d’expliquer aux filles ce que c’était l’érection »
-Garçon de 10 ans « ils ont insisté pour savoir si j’avais déjà eu un amoureux, je ne veux plus y retourner »
Et je passe sous silence beaucoup de témoignages car la plupart des enfants n’ont pas voulu en reparler avec leurs parents.
5.
Une maman outrée nous confie ceci:
Voici l'email que j'ai envoyé au directeur :
"Ce lundi 15/05/2023, mon fils est rentré de l'école en me disant qu'un parent d'élève leur avait lu un livre sur la théorie des genres et les enfants on dû répondre si ils se sentaient fille ou garçon... ou les deux. Il y a une histoire d'ombre et de couleurs que je n'ai pas compris.
Je ne suis pas d'accord avec ça, et ce n'est pas le rôle de l'école de faire passer ce message. C'est déjà la vie privée des enfants et leur sexualité (car il s'agit bien de cela), ça ne regarde pas l'école.
Je voudrais savoir quel est ce livre ?
Qui est venu lire ce livre en classe ?
Ce genre de discours mène à semer le doute sur l'identité de l'enfant, voire une perte d'identité alors même qu'il n'en avait pas avant. C'est une mauvaise graine qu'on plante dans leur cerveau.
Je pense qu'il serait mieux d'apprendre aux enfants à s'aimer tel qu'ils sont. Et se respecter c'est de s'accepter tel que l'on est. On a tous une polarité féminine et une polarité masculine. C'est le Yin et le Yang. On peut être un garçon et avoir plus de Yin et une fille avec plus de Yang. Mais on reste quand-même dans le sexe dans lequel on est né. Et si c'est difficile on peut toujours suivre une thérapie pour s'accepter et s'aimer.
Vous posez-vous la question vers quelle société ce discours nous emmène ?
Avez-vous conscience des enjeux ?
Pensez-vous aux futures générations ? Si il y en a, car si la moitié de la société change de sexe, ça veut dire que la moitié de la société est devenu stérile.
Et si ces enfants veulent devenir parents... comment sauront-ils être un bon papa ou une bonne maman ?
Ça nous emmène vers quoi ? Un papa peut devenir maman et une maman papa ?
L'homme qui se sent femme peut devenir enceint ?
On va faire naître nos enfants dans des utérus artificiels ?
Ça s'appelle du transhumanisme.
Quels seront les repères de ces futurs enfants si déjà ont met le doute à nos enfants d'aujourd'hui.
Quel est la prochaine étape ?
Inviter un transgenre à l'école ?
Une excursion à la Mama Roma ?
J'espère vraiment que d'autres parents seront d'accord avec moi et prendrons action. Car cette histoire n'est pas anodine et pose des grosses questions éthiques : perte d'identité, stérilité, transition médicamenteuses et chirurgical précoce, eugénisme, transhumanisme, légalisation de la pédophilie, etc...
Regardez quelle est l'origine de ce discours absurde, de qui véhiculent ces idées... Connaissez-vous Alfred C. Kinsey ? John Money ? Qui finance cette propagande ? Faites vos recherches.
Je vous conseille de regarder le documentaire de Matt Walsh "What is a woman", peut-être vous rendrez-vous compte de l'impact de ce discours sur les enfants, la société et les générations futures.
Je ne veux pas que mon fils aie un doute sur son identité, et je ne veux pas que les autres enfants doutent aussi sur leur identité. Je ne veux pas ce genre de société et je ne veux pas être complice de ça et que l'école soit complice de ça.
C'est de mon devoir de parent de protéger mon enfant et de dire stop à cette propagande.
Bien à vous,"
Voilà, pour toute réponse j'ai eu que c'était fait avec le soutien de la région flamande et que c'était fait dans un but d'ouverture d'esprit des enfants.
J'ai répondu que l'école et l'état outrepassaient leur rôle, et que la sexualité devait rester dans la sphère privée, etc... Je n'ai plus eu de réponse et au niveau des autres parents ça ne les inquiète pas plus que ça.
6.
Mes deux enfants étaient dans des écoles à pédagogies actives dans lesquelles la Cellules Evras a une voie d'entrée privilégée. Mes deux enfants ont participé à ces cellules Evras. Mes deux enfants ont été dérangés par ces interventions dont le contenu laisse clairement à désirer, et dont je me suis chaque fois étonnée de ne pas pouvoir y avoir accès. Total non sens puisque les parents sont alors complètement coupés du débat et n'ont pas d'outils pour pouvoir ensuite dialoguer avec les enfants. J'avais interpellé l'école sur l'utilité d'une telle intervention qui me semblait vraiment précoce. En vain. Nous ne savions jamais quand allait avoir lieu ces cours, et n'avions aucun moyen de décider si oui ou non nos enfants y participeraient. En 1ere primaire ma fille a donc participé sans mon consentement (puisque nous n'avons pas été prévenu) à sa première cellule Evras. L'après midi même qui a suivi cette intervention, ma fille a subi des attouchements dans les toilettes. Elle y était seule, les garçons étaient à plusieurs. En revenant à la maison, elle m'a tout de suite confié ce qui s'était passé, elle était perturbée, en colère, a pu dire avec ses mots qu'elle se sentait humiliée. Il aura fallu du temps pour qu'elle puisse intégrer la notion de consentement et de limites. J'ai interpellé l'école et Evras. Je reste choquée par leur retour. Evras, sous couvert de "ils étaient entre enfants donc ce n'est pas un abus" a cautionné ces comportements manifestement hyper sexualisés. Pour se protéger, ils ont déformés mes propos et déforcé mon témoignage. "Ce sont vos mots d'adultes interprétant les propos rapportés par votre fille". Je leur ai demandé de faire revenir un intervenant pour accompagner cet événement. Rien n'a été fait. C'est finalement l'école qui a dû encadrer les enfants, sans outils pédagogiques adaptés. C'était en 2017. Nous sommes en 2023. Combien d'enfants, d'innocences, ont été impactés par ces contenus d'adultes qui partent du principe que les enfants ont une sexualité d'adultes miniatures. Avec du recul j'en comprend mieux la perversité.
7.
Année scolaire 2022/2023 Fille/11 ans/6°primaire (X) Moi/grand-mère (Y) X- "Un jour, Madame nous a dit que des gens allaient venir nous parler de notre corps." Y- "As-tu reçu un mot à remettre à tes parents ? X- "Non" Y- "Comment cela s'est il passé ?" X- "Ils sont venus et ont dit à Madame, après les présentations:"C'est bon, vous pouvez aller maintenant". (Le ton sur lequel la petite me l'a répété ressemblait fort à une invitation pour le moins "péremptoire" !) Ils avaient des mannequins fille et garçon. Ils nous ont dit que papa avait un pénis qui grossit et qui crache du sperme dans le vagin de maman. Y- "Vous ont-ils demandé d'écrire ou de dessiner quelque chose ?" X- "Non mais ils nous ont donné des feuilles" Y- "Ha, j'aimerais voir ces feuilles, les as-tu montrées à maman ?" X- Ho non, elles sont toutes mouillées dans le fond de mon cartable" Y- "Pourquoi n'en as-tu pas pris soin ?" X- "Parceque je m'en fiche de ça et je ne veux plus en parler" Le lendemain, ils sont revenus et ont séparé les filles des garçons. Je ne sais pas ce qu'ils ont dit aux garçons et à nous, les filles, ils ont parlé du sang et nous ont montré des tampons, un récipient et d'autres choses pour le sang. Ils ont dit aussi que si on saignait, on pouvait avoir un enfant à 8 ans. X- "C'est bon maintenant, j'en ai marre de parler de ça" Y- "D'accord, je comprend mais dis-moi juste si tu en a parlé à maman quand-même un tout petit peu?" X- "Ben je lui ai dit qu'on nous a parlé du corps et du....du sexe quoi, pffff. Elle a dit que le corps ça va mais que le sexe c'est quand-même exagéré.
8.
Témoignage du 30/9/2023:
Bonjour, Je souhaite témoigner aujourd’hui car le professeur de mon fils leur a fait visionner un film ou un prince et une princesse s’embrassent avec la langue, il est en 3e maternelle (école en Belgique francophone). J’ai envoyé un mail à la directrice pour savoir si c’était une école pilote et demander ce qu’ils allaient faire avec le guide Evras elle m’a répondu que ce n’était pas sa priorité et que les animations étaient déjà mises en place en P4 et P6. Elle n’a jamais mentionné les maternelles et elle ne m’a jamais répondu si c’était une école pilote. J’ai rdv avec son prof lundi à 15h30 et je compte bien demander à visionner le film et poser quelques questions.