Foire Aux Questions
1. Les enfants ont-ils une sexualité dès la naissance?
Réponse:
La "sexualité" est un terme propre à l'adulte qui ressent du plaisir aux contacts sexuels physiques avec leurs organes génitaux.
Chez les enfants, cette dimension n'est pas encore développée.
Elle le sera peu à peu avec la poussée hormonale, et ce processus prend du temps avant d'arriver à maturité, tant sur le plan physique que psychique.
L'enfant vit une sensorialité et non une sexualité.
Son espace mental est davantage construit sur une base imaginaire.
Grâce au fait qu'il vit dans l'imaginaire et non dans la réalité de l'adulte et préserve son innocence, il bâtit son sentiment de sécurité.
Il est donc très important de ne pas imposer la vision réaliste de la sexualité de l'adulte chez un enfant, car cela empêcherait cette évolution lente et sûre d'un sentiment de sécurité suffisant.
De plus, l'enfant est animé d'une grande curiosité.
Si l'on présente les éléments concrets de la sexualité adulte, il va chercher à expérimenter, même (voire surtout) si on lui dit que c'est à éviter.
Rappelons que l'enfant entend très mal la négation. C'est d'ailleurs un principe de manipulation. Si l'on dit de ne pas penser à un éléphant rose, il sera difficile de ne pas en avoir l'image.
Si le but est la prévention, l'éducation sexuelle forcée (car obligatoire), dans les écoles, est donc complètement contre-productive.
A ce stade il importe de rappeler que l'idée d'une sexualité des enfants dès la naissance est amenée par les travaux d'Alfred Kinsey, basés sur la pratique pédophile du viol d'enfants dès l'âge de 5 mois.
Il est clair que la dérive de cette idéologie permet de susciter chez les enfants une conception précoce de la sexualité adulte et de les préparer à la sollicitation d'adultes prédateurs bien plus que de les en prémunir.
2. L'enfant peut-il consentir librement à l'éducation sexuelle ou aux propositions sexuelles?
Réponse:
On retrouve par exemple dans le guide EVRAS (p191) : "Se sentir libre d’envoyer des sextos et/ou des nudes dans le consentement" à 9 ans.
Or dans les textes de lois (article 417/6 du code pénal) ce consentement libre est impossible avant 16 ans.
Il faut comprendre que cela se base sur les capacités moyennes des individus à comprendre, en fonction de leur évolution psychique, de quoi l'on parle vraiment.
Il y a donc une raison fondamentale à faire figurer cet article dans le code pénal, car si l'on contrevient à cela, les effets traumatiques ont été maintes fois observés dans les cabinets de consultation des psys.
On parle d'effraction psychique.
Les propos à teneur sexuelle adulte tenus par un adulte qui peut représenter une référence parentale, face à des enfants qui n'ont pas la maturité psychique de les entendre, ont une portée incestuelle.
3. On dit qu'il vaut mieux faire de la prévention chez les plus jeunes car vers 11 ou 12 ans, beaucoup d'enfants ont déjà vu des images à caractère sexuel. Cet argument est-il valable?
Réponse:
Non.
Education à la sexualité et pornographie provoquent de l’excitation pour un enfant ou un adolescent, alors qu’un des buts fondamentaux de l’éducation est d’aider un enfant à contrôler ses pulsions. D’autre part, un mineur qui ne veut pas voir un film pornographique n’est pas obligé de le faire. S’il le fait, il doit cocher une case indiquant qu’il est majeur, donc il sait qu’il transgresse un règlement et que les adultes ne sont pas d’accord ; alors que les cours d’éducation à la sexualité sont présentés comme obligatoires et que le livret lui sera distribué, mis sous les yeux, et commenté : ce sont des adultes qui l’invitent et l’incitent à s’intéresser à cela.
Quand le guide EVRAS indique à la page 210 (pour des enfants dès 12 ans) qu'il faut "faire preuve d’esprit critique en regardant des films pornographiques", le message d'invitation à aller voir ce genre de films sous prétexte d' "aiguiser son esprit critique" n'est-il pas évident?
Nous assistons à une injonction paradoxale du type "ne pense pas à regarder de la pornographie". Ce type de confusionnement et d'injonction paradoxale peut faire partie des discours pervers, et de l'approche décrite dans le chapitre "Child grooming".
Par ailleurs, si beaucoup d'enfants ont eu ce contact avec des images, ce n'est heureusement pas le cas de tous. Or ici, cette éducation s'adresse à tous de manière obligatoire.
Réponse:
La "sexualité" est un terme propre à l'adulte qui ressent du plaisir aux contacts sexuels physiques avec leurs organes génitaux.
Chez les enfants, cette dimension n'est pas encore développée.
Elle le sera peu à peu avec la poussée hormonale, et ce processus prend du temps avant d'arriver à maturité, tant sur le plan physique que psychique.
L'enfant vit une sensorialité et non une sexualité.
Son espace mental est davantage construit sur une base imaginaire.
Grâce au fait qu'il vit dans l'imaginaire et non dans la réalité de l'adulte et préserve son innocence, il bâtit son sentiment de sécurité.
Il est donc très important de ne pas imposer la vision réaliste de la sexualité de l'adulte chez un enfant, car cela empêcherait cette évolution lente et sûre d'un sentiment de sécurité suffisant.
De plus, l'enfant est animé d'une grande curiosité.
Si l'on présente les éléments concrets de la sexualité adulte, il va chercher à expérimenter, même (voire surtout) si on lui dit que c'est à éviter.
Rappelons que l'enfant entend très mal la négation. C'est d'ailleurs un principe de manipulation. Si l'on dit de ne pas penser à un éléphant rose, il sera difficile de ne pas en avoir l'image.
Si le but est la prévention, l'éducation sexuelle forcée (car obligatoire), dans les écoles, est donc complètement contre-productive.
A ce stade il importe de rappeler que l'idée d'une sexualité des enfants dès la naissance est amenée par les travaux d'Alfred Kinsey, basés sur la pratique pédophile du viol d'enfants dès l'âge de 5 mois.
Il est clair que la dérive de cette idéologie permet de susciter chez les enfants une conception précoce de la sexualité adulte et de les préparer à la sollicitation d'adultes prédateurs bien plus que de les en prémunir.
2. L'enfant peut-il consentir librement à l'éducation sexuelle ou aux propositions sexuelles?
Réponse:
On retrouve par exemple dans le guide EVRAS (p191) : "Se sentir libre d’envoyer des sextos et/ou des nudes dans le consentement" à 9 ans.
Or dans les textes de lois (article 417/6 du code pénal) ce consentement libre est impossible avant 16 ans.
Il faut comprendre que cela se base sur les capacités moyennes des individus à comprendre, en fonction de leur évolution psychique, de quoi l'on parle vraiment.
Il y a donc une raison fondamentale à faire figurer cet article dans le code pénal, car si l'on contrevient à cela, les effets traumatiques ont été maintes fois observés dans les cabinets de consultation des psys.
On parle d'effraction psychique.
Les propos à teneur sexuelle adulte tenus par un adulte qui peut représenter une référence parentale, face à des enfants qui n'ont pas la maturité psychique de les entendre, ont une portée incestuelle.
3. On dit qu'il vaut mieux faire de la prévention chez les plus jeunes car vers 11 ou 12 ans, beaucoup d'enfants ont déjà vu des images à caractère sexuel. Cet argument est-il valable?
Réponse:
Non.
Education à la sexualité et pornographie provoquent de l’excitation pour un enfant ou un adolescent, alors qu’un des buts fondamentaux de l’éducation est d’aider un enfant à contrôler ses pulsions. D’autre part, un mineur qui ne veut pas voir un film pornographique n’est pas obligé de le faire. S’il le fait, il doit cocher une case indiquant qu’il est majeur, donc il sait qu’il transgresse un règlement et que les adultes ne sont pas d’accord ; alors que les cours d’éducation à la sexualité sont présentés comme obligatoires et que le livret lui sera distribué, mis sous les yeux, et commenté : ce sont des adultes qui l’invitent et l’incitent à s’intéresser à cela.
Quand le guide EVRAS indique à la page 210 (pour des enfants dès 12 ans) qu'il faut "faire preuve d’esprit critique en regardant des films pornographiques", le message d'invitation à aller voir ce genre de films sous prétexte d' "aiguiser son esprit critique" n'est-il pas évident?
Nous assistons à une injonction paradoxale du type "ne pense pas à regarder de la pornographie". Ce type de confusionnement et d'injonction paradoxale peut faire partie des discours pervers, et de l'approche décrite dans le chapitre "Child grooming".
Par ailleurs, si beaucoup d'enfants ont eu ce contact avec des images, ce n'est heureusement pas le cas de tous. Or ici, cette éducation s'adresse à tous de manière obligatoire.