Des actions sont possibles
Il est possible et même souhaitable de se réunir autour de ce sujet pour réfléchir ensemble aux modes d'actions susceptibles de retrouver une éducation saine et agréable pour nos enfants.
En effet, ils ont subi beaucoup de désagrément avec la crise Covid (arrêt de la scolarité, scolarité à distance, peur du virus, obligation des masques, discrimination...), et déjà auparavant, on notait une diminution de la qualité de l'enseignement, beaucoup de burn out des professeurs, de dépressions chez les enfants, ou au moins de la démotivation et de la perte d'intérêt.
Les parents souvent se plaignaient de ne pas être entendus par les professeurs ni les responsables des établissements, se sentaient mis à l'écart des projets scolaires, mal informés, alors que l'on a vu dans la circulaire 7801 qu'il est du devoir des écoles de tenir les parents informés.
Il y a donc beaucoup à faire et cela pourrait être l'occasion de revendiquer des changements en profondeur au départ du constat de dérive occasionné par la mise en obligation du programme EVRAS.
Les suggestions de nos lecteurs pourraient être étudiées si elles nous sont envoyées via le contact que nous proposons sur le site.
1. Des lettres adressées aux responsables et des pétitions
En 2017, l'équipe de professionnels autour du Pr M. Berger avait déjà mentionné dans sa pétition en France un certain nombre d'exigences:
"1) Arrêter toute « éducation à la sexualité » en classe maternelle et primaire. On laisse les enfants tranquilles. Il existe suffisamment de brochures bien faites sur comment on fait les enfants, adaptées à leur âge, et qu’un mineur peut regarder chez lui ou dans les bibliothèques, seul ou avec ses parents, s'il le souhaite et au moment où il le souhaite. Et rien n’empêche de proposer un ouvrage (un de plus alors qu’il en existe déjà beaucoup de bien faits) pour aider les parents à parler de sexualité avec leur enfant en réponse à ses questions, ou de leur proposer des espaces de discussion pour cela.
Ceci n’empêche pas des interventions de prévention des abus sexuels sur mineurs au sein des écoles, qui doivent continuer à être développées en apportant une information adaptée à l’âge de l’enfant.
2) Arrêter totalement de parler de la théorie du genre selon laquelle les notions d’homme et de femme ne sont qu’une construction sociale qui doit être remise en question et, pour cela, déconstruite. Le risque de passer d’une discussion concernant la manière dont les rôles des hommes et des femmes sont en partie socialement déterminés à une confusion purement idéologique entre les identités sexuelles masculine et féminine est trop grand. Et on laisse ces interrogations aux adultes.
3) Pour les adolescents :
• maintenir l’obligation qu’à partir de 14 ans, les élèves assistent aux cours consacrés à l’indispensable prévention concernant les MST, la contraception et les grossesses précoces, la possibilité de prendre une contraception et d’avoir recours à l’IVG sans accord parental, la pilule du lendemain, la possibilité de dire « non » à des sollicitations sexuelles, l’interdiction des relations sexuelles avec un mineur de moins de 15 ans et entre mineurs s’il existe une grande différence d’âge, l’interdit de l’inceste, les différentes sanctions pénales, etc.
• mais limiter cette formation à des données scientifiques, limite que les adolescents demandent si on se donne la peine de les écouter. Et développer des espaces de relation privée pour ceux qui ont besoin d’informations plus personnelles dans un cadre qui ne soit pas traumatique pour eux. Dans l’ensemble, les adolescents trouvent que les infirmières scolaires répondent à ce besoin de compréhension et de relation de confiance. Il serait donc nécessaire qu’il y ait suffisamment d’infirmières dans tous les établissements scolaires publics et privés.
4) Créer au niveau national et régional des comités (ou « conseils ») de régulation (ou de vigilance), totalement indépendants des ministères concernés et des Comités d’Education à la Santé et à la Citoyenneté (CESC), comités auxquels pourraient s’adresser les enseignants, élèves, parents, qui considéreraient qu’il existe des anomalies dans l’enseignement auxquels ils ou les enfants assistent, en particulier chaque fois que l’intention initiatrice et séductrice semble l’emporter sur l’information ou qu’il est estimé que les jeunes ont accès à des informations traumatiques ou inadaptées. Ce comité serait composé de deux psychologues cliniciens ayant une compétence en psychologie de l’enfant et/ou de pédopsychiatres, d’un représentant des parents, et d’un membre de l’Education nationale ou des services de santé. Aucune de ces personnes ne devra avoir pris de position idéologique ou prosélyte concernant les thèmes cités ci-dessus, et elles devraient obligatoirement être extérieures à l’établissement d’où émaneraient les critiques. Les CESC de chaque établissement et les délégués de parents d’élèves et de classes devaient être mis au courant de l’existence de ce comité par le chef d’établissement.
Quant au conseil national, il recenserait les situations dont les conseils régionaux seraient saisis afin de tenter d’améliorer le dispositif national, et évalueraient la pertinence du fonctionnement de sites comme « onsexprime » et des organismes partenaires.
5) Retirer les termes « droits sexuels » et « éducation sexuelle », « éducation à la sexualité » ainsi que les références directes et indirectes aux textes « Déclaration des droits sexuels » et « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », ainsi qu’à leur contenu, de tous les supports ministériels."
Ces revendications semblent être toujours d'actualité et bien pensées 6 ans plus tard.
L'ensemble de ce qui est écrit dans la pétition peut d'ailleurs être repris et adapté à la Belgique, car malheureusement, il semble que cette dérive est internationale.
On pourrait ajouter l'exigence d'une transparence effective et totale autour du programme scolaire, car nous réalisons que peu de parents sont au courant du programme et encore moins de la visite des responsables EVRAS et du contenu de la formation.
Les parents devraient exiger d'être partie prenante à tout moment de ce que l'école transmet aux enfants en matière d'éducation, et susceptibles de pouvoir modifier au cas où cela ne correspond pas aux valeurs ou à la morale qu'ils entendent dispenser.
Une lettre type à destination des directrices et directeurs d'établissements scolaires, est disponible ici !!!
Si vous l'envoyez, pouvez-vous nous communiquer les réponses reçues dans la partie Contact de ce site? Merci.
Le but, en cas de réponse négative est de vous aider à porter cela en justice.
Une pétition existe déjà en Belgique. Les premiers signataires sont des pédopsychiatres et des professionnels de la santé mentale et de l'enfance. Vous pouvez aussi y ajouter votre participation.
2. L'information du public
La communication et l'information sont capitales (campagnes de communication efficace, bouche à oreille).
Un site propose de répondre à un questionnaire d'information : http://www.democratieparticipative.eu/belgique
Ils font actuellement un flyer en relation avec ces informations.
On peut contribuer et voir l'avancée du projet ici:
https://www.free-zone-movement.net/fr/
3. Des manifestations
La présence physique répétitive (manifestations) des parents devant les écoles et les lieux de décisions ainsi que par le biais de courriers, et de publications dans les médias tant que des dispositions claires n'ont pas été actées, devrait permettre que l'on ne puisse pas ignorer les demandes comme ce fut le cas pour la pétition de 2017 et revenir plus tard avec les mêmes concepts.
Les manifestations doivent rester pacifiques et vigilantes à ne pas se laisser infiltrer ou récupérer par des groupes discriminants (groupes extrémistes, homophobes ou violents).
4. L'interpellation directe des responsables
Une communication avec les responsables d'école et les responsables politiques est utile mais une préparation des communicants sera indispensable car les arguments destinés à faire passer le programme ont été pensés intelligemment en amont durant de nombreuses années par des groupes rompus aux techniques d'ingénierie sociale, de communication et de manipulation.
Un certain nombre d'écueils ont été balisés par les professionnels qui ont travaillé avec le Pr M. Berger pour répondre aux arguments opposables, nous avons quelque peu actualisé les propositions de réponses :
- Argument 1 : Le programme d'éducation à la sexualité a été créé par des commissions comprenant des professionnels sérieux
Réponse. Non. Aucun professionnel spécialiste de la psychologie ou de la psychiatrie de l’enfant ne figure dans les différentes commissions à l’origine des textes officiels. Cette omission répétée a probablement été volontaire. En Belgique cela est souligné dans un article que vous pouvez voir ici.
- Argument 2 : L’éducation à la sexualité fait contre poids aux images pornographiques que les enfants et adolescents consultent sur internet, et à la représentation de la sexualité qui leur est ainsi donnée
Réponse. Education à la sexualité et pornographie provoquent de l’excitation, alors qu’un des buts fondamentaux de l’éducation est d’aider un enfant à contrôler ses pulsions. D’autre part, un mineur qui ne veut pas voir un film pornographique n’est pas obligé de le faire. S’il le fait, il doit cocher une case indiquant qu’il est majeur, donc il sait qu’il transgresse un règlement et que les adultes ne sont pas d’accord ; alors que les cours d’éducation à la sexualité sont présentés comme obligatoires et que le livret lui sera distribué, mis sous les yeux, et commenté : ce sont des adultes qui l’invitent et l’incitent à s’intéresser à cela.
Quand on voit dans la dernière mouture du guide EVRAS, p. 210, que dès 12 ans il est question au niveau des apprentissages de "comprendre les usages de la pornographie, ses avantages et inconvénients", ne peut-on y voir aucune forme d'incitation?
- Argument 3 : Mieux connaître la sexualité permet d’éviter les grossesses précoces
Réponse. Non. Faux, en mai 2017, une étude anglaise a montré que lorsqu’on a diminué le budget consacré à ce type d’« éducation » pour des raisons économiques, le nombre de grossesses précoces chez les adolescentes a baissé de 42 % ; et qu’il a le plus diminué dans les régions où les coupes budgétaires ont été les plus importantes. Plus encore : cette « éducation » telle qu’est présentée ne peut que rendre les parents méfiants à l’égard du volet prévention ; et lorsqu’on leur dit que leur enfant va avoir des cours sur la prévention, ils peuvent maintenant légitimement penser qu’on va l’initier à la jouissance sexuelle. Ainsi les promoteurs du programme actuel ont-ils réussi « l’exploit » de décrédibiliser le travail de prévention mis patiemment en place précédemment.
- Argument 4 : Cette éducation à la sexualité est faite avec tact
Réponse. Non. Le fait de mettre l'enfant devant le fait accompli d'un module éducatif pour lequel aucun consentement valable n'a pu être recueilli (les enfants ne sont pas en âge légal de consentir), le plus souvent à l'insu de ses parents, cela s’appelle piéger un enfant, et ne pas respecter son droit à l’intimité personnelle. Beaucoup de mineurs expriment leur grande gêne d’avoir dû assister à ces cours, le sentiment d’avoir subi une intrusion et de ne pas avoir été respectés.
Le tact, c’est respecter le fait que la sexualité ne peut pas être considérée comme une matière « pédagogique » comme les autres, cela concerne des sentiments, des sensations, des questions qu’on peut ne pas avoir envie d’évoquer publiquement.
Le tact, ce devrait être aussi le respect de l’intimité familiale. Quand un enfant de 10 ans revient de l’école et demande trois fois à ses parents ce qu’est le plaisir sexuel, et qu’évidemment ils sont gênés pour lui répondre, on constate que ce qui s’est passé dans l’établissement scolaire a modifié l’image qu’il avait de ses parents à cette période de sa vie.
- Argument 5 : L’éducation à la sexualité prépare à l’épanouissement sexuel
Réponse. Non. Au contraire, l’éducation à la sexualité telle qu’elle est réalisée peut être source de traumatisme psychique. Les témoignages rapportés par des parents et par des jeunes montrent que suite à des séances d’éducation à la sexualité, un certain nombre d’enfants présentent les symptômes suivants : malaise, troubles du sommeil, sidération, évitement des supports visuels (dessins, films) avec besoin de ne pas les regarder, refus de participer à d’autres séances sur ce thème, impossibilité de reparler de ce qui s’est dit pendant ces séances « pour oublier leur contenu », sentiment de honte, d’avoir été souillé (« on m’a violée de l’intérieur »). Il s’agit là des symptômes typiquement liés à un traumatisme psychique.
La préconisation aberrante qui consiste à affirmer qu’il faut parler des différents aspects de la sexualité AVANT que l’enfant ou l’adolescent se pose des questions ne peut qu’être source de traumatisme. Un enfant découvre son corps, son anatomie, à SON rythme, et pas à la vitesse imposée par des standards européens. Tous les enfants de la même classe n’en sont pas au même niveau. Il en est de même pour la manière dont on fait les enfants.
- Argument 6 : L’éducation à la sexualité a pour but de rendre tolérant à toutes les formes de sexualité et en particulier de lutter contre l’homophobie
Réponse. On peut aussi lire (p. 162) qu'un enfant de 9 ans devrait "se sentir libre de questionner les normes et stéréotypes de genre pour trouver son point de confort. Il s'agit de l'ensemble des éléments pouvant être mis en place par une personne transgenre afin de favoriser le sentiment de bien être par rapport à sa propre identité de genre : adopter une démarche différente (ou pas), changer sa façon de s'habiller (ou pas), prendre des hormones (ou pas), recourir à des opérations chirurgicales (ou pas)."
Il ne s'agit pas là d'amener à de la tolérance mais clairement de mettre en tête de ces enfants une possibilité d'action lourde de conséquence à un âge où ils sont des plus influençables.
On peut qualifier cela de prosélytisme LGBT.
- Argument 7 : C’est obligatoire
Réponse. Selon la hiérarchie des normes ce qui est inscrit dans la constitution représente une autorité supérieure. Or il est bien dit à l'article 24 de la constitution belge que "l'enseignement est libre; toute mesure préventive est interdite; la répression des délits n'est réglée que par la loi ou le décret.
La communauté assure le libre choix des parents.
La communauté organise un enseignement qui est neutre. La neutralité implique notamment le respect des conceptions philosophiques, idéologiques ou religieuses des parents et des élèves."
Il est donc hors de question d'imposer un contenu préventif potentiellement subversif, surtout s'il disconvient aux valeurs acceptées par les parents et à leur insu.
5. Les actions en justice
Enfin, l'aboutissement de ce programme est le fruit de pressions exercées de manière puissante et internationale en haut lieu depuis des années, notamment par le biais de l'OMS et de l'ONU, mais aussi de fondations protégées et subventionnées par de grosses fortunes (p. ex. fondation Rockefeller) comme l'institut Kinsey et ses différentes émanations (dont SIECUS, l'IPPF, la fondation Rutgers aux Pays Bas...).
Une enquête et un procès devraient être lancés à l'international afin de démanteler ce réseau et mettre à jour leurs intentions criminelles pour mettre fin définitivement à leurs influences néfastes.
Des actions en justice peuvent aussi être tentées à plus petite échelle, visant, par exemple, à exiger la suspension des programmes d'éducation sexuelle à l'école.
6. S'unir
Pour tout cela, nous devrions être nombreux à nous regrouper au sein de collectifs comme "sauvons nos enfants".
A cet effet, vous pouvez nous rejoindre simplement en faisant votre demande d'adhésion sur l'onglet contact.
Nous vous tiendrons au courant des actions menées.
Parents!
Soyons nombreux à nous mobiliser pour protéger nos enfants!
Soyons nombreux à nous mobiliser pour protéger nos enfants!